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Négociations commerciales À la clôture des négociations, une inflation sur les prix en alimentaire

Pour la première fois depuis 8 ans, les négociations commerciales se clôturent sur une inflation, en lien avec la loi Egalim 2, estime le ministère de l'agriculture. (©Pixabay)

Les premières négociations commerciales sous la loi Egalim 2 se sont clôturées le 1er mars, avec un taux de signature qui approche globalement les 80 %, a indiqué le ministère de l’agriculture ce 2 mars. Pour la première fois depuis huit ans, les prix pour l’alimentaire sont en inflation, sous l’effet de la loi Egalim 2.

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Au lendemain de la clôture des négociations commerciales annuelles entre la grande distribution et ses fournisseurs, le ministère de l’agriculture a donné quelques premiers éléments de retour. Alors que le taux de signature affichait 20 points de retard par rapport aux autres années, « on est globalement dans des taux qui dépassent les 80 % dans la plupart des enseignes », annonce finalement le cabinet de Julien Denormandie. « L’ensemble des PME ont signé, les difficultés résiduelles sont le fait de grands groupes », poursuit le ministère qui indique également que deux structures sont en-dessous de la moyenne (mais à plus de 50 %) en matière de taux de signature.

Ce retard n’est pas dû, en tout cas, à la loi Egalim, puisque les taux de signature sont quasiment identiques entre l’alimentaire et le non alimentaire, explique le cabinet de Julien Denormandie. Les difficultés ont surtout été renforcées, cette année, par le fort contexte inflationniste. Pour expliquer les contrats non encore signé, le ministère met en avant les saisines du médiateur (une soixantaine, avec quelques saisies parfois opportunistes). Les blocages s’expliqueraient également par la clause d’indexation automatique trop peu anticipée.

Si les retours ne sont pas totalement finalisés, les négociations semblent se terminer en inflation pour l’alimentaire, précisent le ministère, une première depuis huit ans. « C’est très clairement un effet Egalim 2, on sent bien que la matière première a été préservée », salue le cabinet pour qui, sans la loi, les négociations commerciales auraient été bien pires. Les contrôles vont désormais s’appliquer par rapport à cette date butoir du 1er mars.

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